Le canari sauvageLe Canari Sauvage -

Découverte du canari sauvage

Le canari sauvage a pu être domestiqué après sa découverte au XIV^esiècle par des navigateurs Génois qui furent épatés par la multitude d’oiseaux multicolores et chanteurs présents sur les treize îles de l’archipel des Canaries. Ce dernier qui fait partie de la famille des fringilidés est né sur ces îles portant le même nom. C’est ainsi que les Européens ou habitants du vieux continent, firent connaissance avec l’ancêtre de nos races domestiques actuelles. Il fut introduit à la cour espagnole au tout début du XV^e siècle et peu a peu conquit l’Europe entière, les espagnols en firent un véritable commerce. Ainsi, ils conservèrent leur monopole pendant de nombreuses années en interdisant l’exportation des femelles à l’extérieur du pays. Mais au seizième siècle, un bateau provenant des Canaries fit naufrage et sa précieuse cargaison s’envola dans les aires. Les fringillidés s’adaptèrent au climat des côtes italiennes et commencèrent à s’y reproduire. Les Italiens commencèrent alors à exporter l’oiseau dans toute l’Europe.

Changement de couleur du canari sauvage

Si vous êtes allez en vacances dans l’archipel, vous avez forcément cherché à apercevoir un petit oiseau rouge ou jaune comme on les voit généralement dans les animaleries. Malgré leur grand nombre sur l’île, vous pouviez chercher longtemps, les canaris sauvages sont très différents de nos races domestiques. Ce petit passereau au plumage jaune-vert strié de gris-brun est de plus plus petit que ses cousins domestiques avec ses 12 cms, ce qui lui permet de se fondre dans le paysage. La mutation de couleur vers le jaune n’est seulement apparu qu’a la fin du XVII^e siècle.

Conditions de vie du canari sauvage

Il se nourrit essentiellement de graines oléagineuses et amylacées (Alpiste des Canaries par exemple ), mais il apprécie également les friandises comme la canne à sucre et le pissenlit. Il vit de l’été à l’hiver en groupes d’une cinquantaine d’individus ou plus et revient en couple à la fin de l’hiver (qui est très doux aux Canaries ) pour nidifier dans les arbres isolés des îles qui constituent pour les mâles un lieu de chant merveilleux. Par son chant le mâle incite la femelle à construire le nid qu’elle tapisse de plumes et de fibres tendres et délimite son territoire. Si territoire de ce dernier n’est pas respecté, l’affrontement entre les mâles est inévitable.

Préambule des amours du canari sauvage

La génération future

Le nid sera construit de préférence dans un arbre isolé ou dans un gros buisson. Dans le milieu naturel elle pond 3 à 5 œufs bleus clairs et ne commence à couver que lorsque la ponte est complète. Le mâle nourrit la femelle pour qu’elle ne s’éloigne pas du nid trop longtemps. Après 13 à 14 jours les œufs éclosent en même temps et les jeunes apparaissent minuscules et avec leur duvet. Auparavant, ils ont percé leur coquille à l’aide d’une petite protubérance sur la mandibule supérieure appelée « diamant ». A la naissance, ils sont quasiment nus et ont également les yeux clos, les couples peuvent élever dans la nature jusqu’à trois nichées par saison. Le père est alors chargé après l’éclosion de nourrir ses petits afin de laisser reposer la femelle. Les jeunes grandissent vite et en l’espace de 15 jours, le plumage est presque complet et ils quittent peu de temps après le nid pour rejoindre à l’âge de six mois les groupes futures qui parcourront les îles de long en large.